POESIA MUNDIAL EM PORTUGUÊS
Foto e biografia: https://pt.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry
PAUL VALÉRY
( França )
Ambroise-Paul-Toussaint-Jules Valéry (Sète, 30 de outubro de 1871 — Paris, 20 de julho de 1945) foi um filósofo, escritor e poeta francês da escola simbolista cujos escritos incluem interesses em matemática, filosofia e música.
Valéry nasceu em Sète, filho de um pai corso e uma mãe genovesa-Ístria, em uma cidade na costa mediterrânea do Hérault, mas ele foi criado em Montpellier, maior centro urbano da região. Após a educação católica romana tradicional, ele estudou direito na universidade, então residia em Paris a maior parte do resto de sua vida, onde estava, por um tempo, parte do círculo de Stéphane Mallarmé.
Realizou os estudos secundários em Montpellier e iniciou sua carreira em Direito em 1889. Na mesma época publicou seus primeiros versos, fortemente influenciados pela estética da literatura simbolista dominante na época. Em 1894 se instalou em Paris, onde trabalhou como redator no Ministério de Guerra. Depois da Primeira Guerra Mundial se dedicou inteiramente à literatura e foi aceito pela Academia Francesa em 1925.
Sua obra poética foi influenciada pelo simbolista Stéphane Mallarmé, que consequentemente influenciou outro francês, Jean-Paul Sartre.
A 25 de julho de 1940, foi agraciado com o grau de Grande-Oficial da Ordem Militar de Sant'Iago da Espada, de Portugal.
Publicações selecionadas
Introduction à la méthode de Léonard de Vinci (1895); La soirée avec monsieur Teste (1896); Essai d'une conquête méthodique (1897); La jeune parque (1917); Album de vers anciens (1920); Charmes (1922); Eupalinos ou l'architecte (1923); L'âme et la danse (1923); Dialogue de l'arbre (1923); Regards sur le monde actuel (1931); Amphion (1931); L'idée fixe ou deux hommes à la mer (1932); Discours en l'honneur de Goethe (1932); Sémiramis (1934); Pièces sur l'art (1936); Degas, danse, dessin (1938); Discours aux chirurgiens (1938); Variété I et II. Variété III (1936), IV (1938) et V (1944). Mauvaises pensées et autres (1942); Tel quel (1941 (Cahier B 1910; Moralités; Littérature et Choses tues); Mon Faust (1946); L'ange (1947); Histoires brisées (1950); Vues (1948, póstumo). Œuvres I (1957, póstumo).
TEXT EN FRANÇAIS - TEXTO EM PORTUGUÊS
LE CIMITIÈRE MARIN
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d'imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l'abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d'une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeils qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence ! . . . Édifice dans l'âme,
Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit !
Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m'accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l'altitude un dédain souverain.
Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l'âme consumée
Le changement des rives en rumeur.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !
Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m'abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.
L'âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié !
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi ! . . . Mais rendre la lumière
Suppose d'ombre une morne moitié.
O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d'un cœur, aux sources du poème,
Entre le vide et l'événement pur,
J'attends l'écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l'âme un creux toujours futur !
Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l'attire à cette terre osseuse ?
Une étincelle y pense à mes absents.
Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres ;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!
Chienne splendide, écarte l'idolâtre !
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux !
Ici venu, l'avenir est paresse.
L'insecte net gratte la sécheresse ;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
A je ne sais quelle sévère essence . . .
La vie est vaste, étant ivre d'absence,
Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.
Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.
Tu n'as que moi pour contenir tes craintes !
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant ! . . .
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.
Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs !
Où sont des morts les phrases familières,
L'art personnel, les âmes singulières ?
La larve file où se formaient les pleurs.
Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!
Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici ?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse ?
Allez ! Tout fuit ! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!
Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse !
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel !
Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N'est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas !
Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir !
Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche !
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d'appartenir !
Zénon ! Cruel Zénon ! Zénon d'Êlée !
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas !
Le son m'enfante et la flèche me tue !
Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas !
Non, non ! . . . Debout! Dans l'ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme . . . O puissance salée !
Courons à l'onde en rejaillir vivant.
Oui! grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l'étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil
Le vent se lève ! . . . il faut tenter de vivre !
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !
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REVISTA DE POESIA E CRÍTCA ANO XIII No. 14 - Diretor José Jézer de Oliveira. Brasília – São Paulo – Olinda - SETEMBRO – 1989. No. 10 562
Ex. doado pelo livreiro Brito - DF
Tradução de
PÉRICLES EUGÊNIO DA SILVA RAMOS :
O CEMITÉRIO MARINHO
Ó minh´alma não aspires
a uma vida imortal,
mas esgota o campo do possível.
PINDARO, Píticas III
Este teto tranquilo, onde andam pombas puras,
Palpita entre os pinheiros, entre as sepulturas;
Meio-dia, o preciso, aí compõe de lumes
O mar, o mar que sempre recomeça, o mar!
Ó recompensa após um pensamento, olhar
Serenamente a calma que pertence aos numes!
Que puro agir com seus clarões finos esfuma
Tantos diamantes de não percebida espuma,
E quanta paz parece então se conceber!
Quando por sobre o abismo o sol se mostra em pausa,
Obras, que puras obras de uma eterna causa,
Cintila o Tempo e o Sonho erige-se em saber.
Tesouro estável, templo simples de Minerva
Vasta massa de calma, e visível reserva,
Água a franzir a testa, olho a guardar discreto
Sono assim sob um véu em que o flamear se espalma,
O meu silêncio, ó edifício dentro da alma,
Mas cobertura de ouro de mil telhas, Teto!
Templo do tempo, um só suspiro é seu resumo:
A esse ponto puro eu subo e me acostumo.
De meu olhar marinho todo rodeado;
E tal como se aos deuses minha alma oferta,
Semeia uma cintilação serene e alerta
Sobre as funduras meu desdém mais consumado.
Como um prazer o fruto funde a sua essência,
Como em delícia ele transforma a sua ausência,
Na boca onde lhe morre a forma com langor,
Eu sorvo aqui a que será minha fumaça,
E como à alma consumida o céu sem jaça
Toda a transformação das margens em rumor.
Belo céu, vero céu, contempla-me a mudar!
Depois de tanto orgulho, após tão singular
Ociosidade, entanto cheia de poder,
Eu me abandono a esse fulgurante espaço,
Pelas casas de mortos minha sombra eu passo,
E ela habitua-me ao seu frágil se mover.
Exposta a alma às tochas do solstício estável,
Aí eu te sustento, justiça admirável
Da luz que mostra as suas armas sem piedade!
Em teu lugar de origem eu te faço pura;
Contempla-te! Mas projetar a luz segura
Supõe de sombra uma tépida metade.
Oh para mim, somente a mim, em mim então,
Nas fontes do poema, junto a um coração,
Entre o vazio, entre, e o acontecimento puro,
Escuto o eco da grandeza minha, interna,
Essa amarga, sombria e sonora cisterna,
Soando na alma um oco aliás sempre futuro.
Saberás tu, falso cativo das folhagens,
Golfo que comes os gradis, magras ferragens,
Ao meu cerrado olha segredo resplendente,
Seu corpo o que me arrasta ao termo preguiçoso,
Qual a fronte que o atrai para esse solo ossoso?
Uma centelha pensa nela em meus ausentes.
Fechado, sacro, em foto imaterial colhido,
Um fragmento de terra à luz oferecido,
Por tochas domando apraz-me este lugar
De ouro, de pedra, de tanta árvore que ensombra,
Onde o mármore treme sobre minha sombra;
Sobre os túmulos dorme a lealdade do mar!
O idólatra afugenta, esplêndida cadela!
Quando só, com um sorriso de pastor que vela,
Eu pasço com vagar, carneiros misteriosos,
De meus tranquilos túmulos as greis albentes,
Delas afasta, afasta as pombas, por prudentes,
Os sonhos mais que vãos, os anjos curiosos!
Aqui vindo, o porvir é uma preguiça em vão.
O inseto puro raspa, raspa a sequidão;
Tudo se queima, esfaz-se, é recebido no ar
Não sei dizer com que severa essência...
Vasta é a vida, com a labareda sua, de ausência,
E claro é o espírito, e dulçor todo amargar.
Sabem-se os mortos bem no solo que os encerra;
Reaquece-os e o mistério seca-lhes, a terra;
Ao alto o meio-dia, lá sem movimento,
Pois que a si mesmo se convém, em si se pensa...
Ó diadema cabal, fronte perfeita e imensa,
Em ti eu sou todo o secreto mudamento.
Só tens a mim para os temores teus conter!
Meus embaraços, dúvidas, o arrepender,
São o defeito de teu grande diamante...
Em seu noturno lar, de mármores pesado,
Um povo na raiz das árvores parado
Te partido tomou com lentidão, não obstante.
Eles derreteram numa espessa ausência,
Rubra bebeu a argila a branca e dura essência,
Para as flores passou-se a dádiva da vida!
Dos mortos onde estão as frases familiares,
Aquela arte pessoal, as alma singulares?
Onde o pranto nascia, aí a larva lida.
Gritos de moças se de cócegas tomadas,
Os olhos, mais os dentes, pálpebras molhadas,
O sei encantador que brinca com o fogo,
O sangue, em lábios que se entregam, a brilhar
Os dons extremos, dedos que os vêm resguardar,
Tudo vai para a terra, tudo entra no jogo!
E tu, grande alma, um sonho acaso esperarás
No qual as cores da mentira não verás
Que na onda e no ouro vêem aqui olhos carnais.
Acaso cantarás ao seres vaporosa?
Vai! Tudo foge! Minha presença é porosa,
A santa impaciência também morre, a mais!
Magra imortalidade assim negra e dourada,
Consoladora horrivelmente laureada,
Que transformas a morte num seio materno,
Que formosa mentira a astúcia condolente!
Quem não conhece, não recusa, não ressentes
Esse crânio vazio ou esse riso eterno!
Ó país profundo, fontes já desabitadas,
Que sob o peso de tão múltiplas pazadas
A terra sois e os nossos passos baralhais,
O verme irrefutável, verme que arruína,
Não a vós, dormidos sob a mesa, se destina,
Que ele vive de vida e não me deixa mais!
Amor talvez, ou de mim mesmo ódio veemente?
Tão perto está de mim o seu secreto dente,
Que os nomes todos, todos, podem-lhe caber!
Que importa! Que ele sonha, vê, toca, reclama!
Apraz-lhe a minha carne, e até em minha cama
A esse vivente eu vivo de lhe pertencer!
Zenão! Zenão! Cruel Zenão! Zenão eleata!
Tu me feriste com esta flecha alada e ingrata
Que vibra e voa e que não voa todavia!
Gera-me o som, com a morte a flecha me subjuga!
Ah, o sol... Para a alma, que sombra de tartaruga
Aquiles sem mover-se, andando com energia!
Não, não! De pé! Volte eu à era sucessiva!
Ó corpo meu, quebra esta forma pensativa!
A nascença do vento bebe, ó seio meu!
Toda uma fresquidão, pelo mar exalada,
Devolve-me minha alma... Ó pujança salgada!
Corramos à onda, até ao vivo jorro seu!
Sim! Grande mar, água de delírios dotada,
Ó pele de pantera e clâmide rasgadas
Por ídolos de sol, centenas e centenas,
Hidra absoluta, ébria de carne azul-ardente,
Que estás a remorder tua cauda resplendente
Nesse tumulto símil ao silêncio apenas.
Ergue-se o vento!... Impõe-se pois tentar viver!
Abre e fecha meu livro este ar de vasto ser,
Ousas, ó vaga em pó, nas rochas encapelas!
Voai daqui, ó páginas todo ofuscadas!
Rompei, vaga! Rompei com águas regozijadas
Esse teto em que bicavam velas.
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ALMEIDA, Guilherme de. POETAS DE FRANÇA. São Paulo: 1936. Ex. bibl. Antonio Miranda
TEXTO EN FRANÇAIS - TEXTO EM PORTUGUÊS
LES PAS
Te pas, enfants de mon silence,
Saintement, lentement placés,
Vers le lit de ma vigilance,
Procèdent muets et glacés.
Personne pure, ambre divine,
Qu´ils sont doux tes pas retenus !
Dieux ! tous le dons que je devine
Viennent à moi sur ces pieds nus !
Si, de tes lèvres avancées,
Tu prépares pour l´apaiser,
A habitant de mes pensées
La nourriture d´un baiser,
Ne hâte pas cet acte tendre,
Douceur d´être et de n´étre pas,
Car j´ai vécu de vous attendre,
Et mon couer n´était que vos pas.
TEXTO EM PORTUGUÊS
Tradução de Guilherme de Almeida.
OS PASSOS
Filhos do meu silêncio amante,
Teus passos santos e pausados,
Para o meu leito vigilante
Caminham mudos e gelados.
Que bons que são, vulto divino,
Puro ser, teus passos contidos!
Deuses!... os bens do meu destino
Me vêm sobre esses pés despidos.
Se trazes, nos lábios risonhos,
Para saciar o seu desejo,
Ao habitante dos meus sonhos
O alimento feliz de um beijo,
Retarda essa atitude terna,
Ser e não ser, dom com que faço
Da vida a tua espera eterna,
E do coração o teu passo.
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Página publicada em fevereiro de 2023
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